L’aspiration de Pleins Feux est de mettre en lumière la vitalité et l’ingéniosité des arts vivants.
Son attention et sa curiosité se portent sur les gestes de création, les tentatives, les expérimentations dans tous les domaines du spectacle vivant contemporain : théâtre, danse, musique, cirque, magie, arts de la rue, performance, formes pluridisciplinaires et objets inclassables…
Pleins Feux aime les artistes qui inventent des langages, qui font s’entrecroiser des disciplines, qui prennent le risque de chercher, de se tromper et d’oser. La revue accompagne avec bienveillance les tâtonnements, les prises de risques, les débuts, les sauts dans le vide.
Sa géographie est sans frontières : elle couvre tous les endroits où l’art vivant se fabrique, où les formes éphémères manquent parfois de se dérober.
La revue se tient à distance de l’opinion, succincte et immédiate, et cherche, dans ses critiques, la nuance et la profondeur analytique. Elle n’envisage pas la critique comme un verdict, une opinion massive qui écraserait le geste de départ. Du spectacle qu’elle interroge, la critique est une interlocutrice, une résonance, un écho. Elle se propose d’ouvrir avec les œuvres un dialogue sincère.
Elle se veut à l’affût de tout ce qui traverse la création contemporaine, et comment celle-ci métabolise les questions de notre époque. Par là, elle cherche à faire trace, à nourrir la mémoire sensible de la création contemporaine. Elle se propose d’être un point de départ pour embraser la pensée.
Au-delà des critiques, d’autres formats complètent notre boîte d’allumettes – portraits, entretiens, enquêtes, carnets, podcast – et permettent à la revue, consciente que les œuvres ne surgissent pas du néant, de rendre compte des conditions de production et d’existence des créations. Pleins Feux se laisse aussi la liberté de sortir des codes du journalisme culturel, de ses productions formatées et de ses attendus. Elle veut suivre les artistes comme des inventeur·ses qui nous conduisent vers une planète inconnue, d’où les formes et les écritures, de l’œuvre comme de la critique, sortent transformées.
Nous, rédacteur·ices de Pleins Feux, nous considérons comme des passeur·euses, des intermédiaires sensibles. Tendres et exigeant·es, nous ne prétendons pas détenir la vérité, mais nous ingénions à mettre en mots des perceptions, des émotions et des réflexions suscitées par les œuvres.